Le 02/10/2019
Le 18 septembre 2019, à l’occasion de la 5e Journée de la qualité de l’air, l’Alliance pour la Santé et l’Environnement (HEAL) a publié une étude informant que six écoles primaires et crèches du centre de Paris affichaient des taux élevés de dioxyde d’azote. Suffisant pour interpeller les pouvoirs publics ?
À peine les résultats de l’étude menée par la HEAL dévoilés, un sénateur du Val-de-Marne a rappelé la nécessité d’améliorer le diagnostic de pollution dans les établissements scolaires.
Selon lui, il y a un réel « manque d’exhaustivité des contrôles et des diagnostics quant à la présence d’une éventuelle pollution de l’air, de l’eau et des sols ».
Aussi, des modifications réglementaires doivent être apportées au plus vite afin de résoudre cette situation. Il est effectivement fondamental de pouvoir connaître avec précision la pollution à laquelle sont exposés les enfants. Le sénateur prône donc la mise en place d’« un contrôle au regard des valeurs guides réglementaires au formaldéhyde, en dioxyde d’azote, en hydrocarbures, en solvants chlorés, en benzène, en particules fines, en métaux, en pesticides, et autres substances spécifiques liées à l’environnement historique ou géologique des sites ».
Si le Ministère de la Transition Ecologique est convaincu de l’importance de la qualité de l’air dans les écoles, il rappelle que depuis 2012, des contrôles périodiques de celle-ci sont obligatoires, la responsabilité de leur réalisation incombant aux gestionnaires de ces établissements.
Sans fermer la porte à une évolution du diagnostic, il souhaite d’abord que les groupes de travail qui planchent sur la question de la qualité de l’air dans les établissements recevant du public (ERP) livrent leurs conclusions et leurs recommandations.
En attendant, des initiatives locales sont menées dans différentes écoles de l’Hexagone afin de mieux contrôler la qualité de l’air ou même de l’améliorer (via la mise en place de purificateurs).