Le 14/03/2019
Selon le dernier baromètre sur l’opinion et les pratiques environnementales des Français publié par le Commissariat général au développement durable, 33% des Français estiment leurs logements insuffisamment isolés. En 2013, les Français ont semblé plus préoccupés par performances énergétiques de leur habitation, notamment dans le domaine de l’isolation. En matière de protection de l'environnement, l’intérêt des Français n'est plus à démontrer et s’accroît d'année en année mais une récente étude du Commissariat Général au Développement Durable remarque qu'en cette période de crise économique, "les Français se montrent plus réservés que par le passé quand il s'agit de modifier leur mode de vie en adoptant des pratiques respectueuses de l'environnement ».
Il est intéressant de noter que depuis le début des années 2010, la sensibilité des Français à l’égard de l’environnement poursuit en effet sa progression mais qu’elle est moins évidente au plan individuel. Si les Français, lorsqu’ils consomment, sont enclins à éviter de gaspiller et à privilégier l’achat de produits locaux, c’est en grande partie pour des raisons plus économiques qu’écologiques. Alors que les préoccupations d'ordre économiques ont donc pris le pas sur les considérations écologiques, ces deux problématiques semblent toutefois s’unir lorsqu’il s’agit du logement, sujet de prédilection des Français. Interrogés sur les performances énergétiques de leurs habitations, 33% des ménages français pensent l'isolation de leur logement insuffisante.
De plus, 38% des sondés considèrent nécessaire la réalisation de travaux permettant de parvenir une certaine efficacité énergétique. Tout en étant parfaitement louable, cette volonté ne résiste malheureusement pas à la crise et accuse en conséquence un repli de 5 points sur les cinq dernières années. Ce sont les plus jeunes d’entre nous, les 30-39 ans, qui semblent manifester le plus d'intérêt pour mener des travaux de rénovation énergétique. L'étude souligne aussi que "les comportements en matière d'économie d'énergie sont moins déterminés par un effet générationnel que par un ancrage culturel et territorial . Ainsi, il apparaît ainsi que les ménages de l'agglomération parisienne sont beaucoup moins nombreux que ceux résidant hors des grandes agglomérations à ajuster systématiquement le niveau de température de leur logement pour réduire leur consommation »..